Pourquoi Blogue t’on ?

On écrit d’abord pour soi, mais on écrit aussi pour être lu. Itypa est un formidable terrain de jeu pour publier des posts et avoir un premier lectorat. Cela permet d’engager la conversation. 

Dans le cadre des ateliers nous avons ouvert un blog de groupe. On a consacré un peut de temps aux bénéfices du blog dans un contexte de formation, puis nous avons présenté les règles pour écrire sur le web. Voici une synthèse.

Blog et connectivisme

Un blog en formation favorise l’approche réflexive. Clea permet de reformuler ce que l’on appris, de réfléchir sur ses apprentissages, d’aller plus loin et de se laisser aller à de la sérendipité. L’écriture est le meilleur moyen pour chercher une information qui rebondit d’idées en idées.

  • Les Twitclasses de CE1 et CE2 permettent aux élèves de construire des phrases, synthétiser la pensée…. Et de recevoir des feed-back de la part des lecteurs.
  • Les blogs de groupe permettent de confronter les idées et de comprendre que chaque participant entend un discours particulier, procède d’une démarche singulière.
  • Le blog personnel se construit au fur à mesure. On peut revenir dessus. On rentre dans une logique de ePortfolio. Pourquoi pas utiliser un blog dans le cadre d’une VAE !

Pourquoi choisir d’ouvrir son blog vers l’extérieur ? Pour les plus timides, pas d’inquiétudes. Avoir un lectorat est difficile. Le contexte Itypa est favorable. Chacun se nourrit de l’écrit de l’autre pour construire sa propre connaissance, opinion, réflexion. Si vous ne faite pas de publicité, il y aura fort à parier que vos lecteurs se compteront sur les doigts d’une main.

Le connectivisme, c’est  relier les communautés et les ressources d’information. Un blog est un point d’ancrage de cette communauté. A lire l’article de François Guité : comment les médias stimulent ma mémoire ? qui montre le lien entre réflexions personnelles, feed back des lecteurs et temps long. Parce que le blog est consacré au temps long (réflexion) par rapport à twitter qui est le média de l’instantanéité par excellence.

écrire pour le web 

J’ai présenté un support de formation que j’ai trouvé sur Slideshare. C’est une mine d’inspiration. Pour l’occasion, voici deux supports différents sur le même sujet mais avec des approches différentes : l’une plus visuelle et l’autre plus textuelle.

Ce qu’il faut comprendre avant tout, c’est que votre premier lecteur reste google. Et plus votre référencement sera bon plus vous aurez de lecteurs. C’est la raison pour laquelle vous devez (si vous voulez être lu) informé vos communautés de votre dernier article sur vos réseaux sociaux favoris. C’est en ce sens où il faut comprendre que tous ces outils sont reliés entre eux dans un écosystème.
Et vous ? Comment bloguez vous ? Pourquoi ? Pour quels bénéfices ?

5 réflexions au sujet de « Pourquoi Blogue t’on ? »

    • Dans le cadre du réseau FormaVia, les participants à une VAE avait à disposition un réseau social, un blog personnel et des espaces de travail collaboratif. Chacun a utilisé sa plate forme en fonction de ses envies. Ce qui a manqué, c’est la participation des tuteurs VAE aux travaux de la communauté. Ce qui a très bien marché, c’est des ateliers d’écriture pour avancer dans la rédaction des dossiers et dans les lectures croisées.
      Le blog peut être un espace privé entre le candidat VAE et le tuteur dans la construction du dossier. Cela peut être un autre outil comme une page wiki ou un espace sous googledoc. Dans tous les cas, l’intérêt, c’est les lectures croisées.

      J’aime

  1. Très important de clarifier sa pensée en écrivant ; écrire pour les autres, c’est vouloir être compris – alors oui, ça prend du temps de revenir sur son texte, supprimer l’inutile par ici, ajouter un détail par là, chercher le mot juste (et se prendre sur Internet à l’occasion), citer ses sources d’inspiration (et se reperdre dans les documents qu’on commence à relire et dont on ne peut plus se détacher) ; ok, ok, je suis trrrrès mal organisée ! 😉

    J’aime

  2. Bonjour

    Pourquoi blogue-t-on effectivement c’est une bonne question en langage de langue de bois. Ce qui fait le liant je pense c’est le lectorat.
    Le lecteur doit se retrouver un peu dans la peau du personnage, il doit d’identifier au héros du récit.
    Dans le cas de la VAE qu’est-ce qui ne marche pas à mon avis c’est l’implication des tuteurs dans ce qui fait la réalité de la vie professionnelle des gens. Se mettre à la place de l’autre , être en empathie avec ce qu’il vit n’est pas de l’ordre de l’acquis. Le fait de reformuler rien qu’un passage d’une tranche de vie d’une personne lui accorde une quelque sorte de légitimité. Il est souvent difficile d’évoquer nos sentiments que l’on ressent. Évoquer ses sentiments c’est en quelque sorte se mettre à nu son âme. On peut faire des tas d’ateliers de sensibilisation ou d’expertise d’écriture et on remarque qu’on est toujours à côté de la plaque car les gens viennent chercher des recettes.
    Je me souviens de ma sœur qui lorsqu’elle était adolescente écrivait dans une petit cahier son vécu de la journée. On pouvait bien sûr pas lire le contenu, pour moi c’était un mystère, je trouvais cela inutile mais avec le recul…c’est je pense un exercice d’écriture plein de sentiments, d’anecdotes d’une tranche de vie.
    Écrire, c’est défendre la solitude dans laquelle on se trouve ; c’est une action qui ne surgit que d’un isolement effectif, mais d’un isolement communicable, dans la mesure où, précisément, à cause de l’éloignement de toutes les choses concrètes le dévoilement de leurs relations est rendu possible.
    Les écrivains sont souvent rongé par cette solitude et accoucher des mots sur un blog, un livre, un magazine instaure un pont entre lui, son vécu et son lectorat. Les écrivains ont soif de reconnaissance, de feed-back communicationnel et auditif. Le plus important dans l’écriture c’est la rencontre de l’écrivain et de son lecteur. Quand un écrivain fait une journée dédicace…. c’est un jour de reconnaissance. Je me reconnais, je m’identifie dans ton récit, tes personnages.
    Mais c’est une solitude qui nécessite d’être défendue, ce qui veut dire qu’elle nécessite une justification. L’écrivain défend sa solitude en montrant ce qu’il trouve en elle et uniquement en elle.
    Ecrire ce n’est ni plus ni moins que le contraire de parler ; on parle dans l’urgence d’une nécessité momentanée, et en parlant nous nous constituons prisonniers de ce que nous avons énoncé tandis que dans l’acte d’écrire résident libération et permanence – la libération ne se trouve que lorsque nous arrivons à quelque chose de permanent.
    En conclusion : faut-il écrire pour être entendu ? ou bien entendu pour qu’on vous écrive ? Je vous laisse à ce paradoxe.

    J’aime

Laisser un commentaire